Le Freelance day, journée dédiée à l’écosystème Tech a été marqué par le passage d’Igor Zlobine à notre table ronde. Il a échangé avec Léa Labory, notre Tech Recruiteuse, tous deux au micro de Julien Thepaut Consultant chez TDU. Le fondateur d’Orge.io nous a partagé ses convictions autour du TJM pour un freelance.
Contexte IT : expertise vs localisation
Nos deux contributeurs ont lancé le talk avec un débat passionnant sur le calcul du TJM. Léa souligne que la localisation est un vecteur déterminant de la rémunération du freelance. D’une part dans le cadre d’un marché plus attractif à Paris : “l’offre et la demande, c’est crucial. Forcément, on a une concentration de grands groupes et de start-up à Paris. C’est moins le cas en région”.
D’autre part, elle rappelle que le coût de la vie d’un freelance à Paris n’a pas d’équivalent ailleurs. ”Le logement et les frais en général ont évidemment un impact sur le TJM d’un freelance parisien”.
L’expert de la captation de Développeur.ses freelance voit les choses d’un autre œil. ”La localisation ne devrait pas influencer le TJM. L’élément majeur reste la compétence. Quel que soit le lieu où elle se trouve. Cette dernière doit valoir le même prix à Paris ou ailleurs”. Quand on voit la place qu’a pris le télétravail, c’est un point inévitable.
Justifier son TJM indépendamment des facteurs externes
Les échanges entre freelance et client peuvent être épineux quand il s’agit du TJM. Sur le sujet, Igor nuance deux étapes : justifier son TJM, puis le négocier. En l’occurence, ne pas hésiter à partir d’un TJM bas sur certaines missions renouvelables. Il identifie un véritable levier de négociation sur ces missions : “en étant prolongé, on montre au client qu’on est un véritable expert. Sur des projets à succès où le freelance démontre une véritable qualité, il est en bonne position pour négocier. Lors du renouvellement, si ses arguments sont solides il peut renégocier son TJM. Léa appuie ce propos et indique que les éléments chiffrés peuvent faire la différence dans cette négociation. “Montrer qu’on a réduit des coûts ou augmenté la productivité d’un client grâce à l’action IT, c’est très judicieux”.